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21/11/2017

L'univers d'un écrivain - Yves SIMON

yves simon,l'univers d'un écrivain,magazine lire,actu,actualité,chansons,musiqueA l'occasion de la publication de Génération(s) éperdue(s) le magazine LiRE consacre ce mois-ci sa rubrique L'univers d'un écrivain à Yves Simon. On apprend dans cet article qu'il a commencé sa carrière comme auteur. En effet, il a d'abord été connu pour ses romans; Jours en couleurs et L'Homme-arc-en-ciel ont paru tous les deux en 1971. Il n'avait encore publié aucun disque même si la musique faisait déjà grandement partie de sa vie, notamment à travers le groupe Korrigans.

Yves Simon est un homme aux multiples facettes. Il erre entre la chanson et la littérature, passe la frontière avec facilité. Génération(s) éperdue(s) rassemble cent quarante de ses textes. Mais il planche déjà sur un autre ouvrage, une autobiographie dont il a déjà rédigé trois cents pages sur son ordinateur. Le bonhomme n'est pas du tout réfractaire aux nouvelles technologies.

L'univers d'Yves Simon est niché au cœur de l'Ile de la Cité, dans un appartement qui s'étend sur deux étages où vécut un temps Sami Frey. Cela fait quarante ans qu'il s'est installé là. Il y a beaucoup de livres, plusieurs guitares, un vélo d'appartement. Près de son ordinateur on découvre plusieurs pipes, qu'il fume, dit-il, uniquement lorsqu'il écrit. C'est un lève-tard qui va éplucher la presse tous les matins du côté de l'Odéon en buvant un petit crème. Il se met au travail l'après-midi et ne s'arrête que le soir.

On apprend par ailleurs dans cet article qu'il faisait partie de ces personnes reçues régulièrement par Mitterrand à l'Elysée, notamment pour y déjeuner. C'est grâce à Mitterrand qu'Yves Simon a fait la connaissance de Milan Kundera dont L'insoutenable légèreté de l'être a profondément modifié sa "façon d'écrire, de découper les chapitres".

Personnellement, je ne connaissais pas bien Yves Simon. Il était pour moi l'interprète du célèbre titre Au pays des merveilles de Juliet. Je ne savais pas qu'il était l'auteur de plusieurs romans, de recueils de nouvelles et d'essais. Pourtant Dieu sait que je suis une fille curieuse. Comment ai-je pu à ce point passer à côté? Moi dont les antennes bougent dans tous les sens...

09/06/2017

Les romans ont-ils du pouvoir?

Je naviguais sur Instagram il y a quelques jours et j'ai découvert sur un compte la Une du 1Hebdo. Y figurait le Bibliothécaire, portrait anthropomorphe d'Arcimboldo, avec un titre pour le moins insolite: Les romans ont-ils du pouvoir? La question m'a interpellée. Est-ce qu'un livre, qui plus est un roman, peut avoir un impact sur le cours des choses, et plus largement, peut changer le cours du monde? Curieuse de savoir comment le sujet avait été traité, je me suis empressée d'acheter le journal.

Les regards croisés de plusieurs auteurs sont proposés. Ainsi, Kamel Daoud explique que selon lui le roman peut avoir un impact que l'on vive en démocratie ou dans une dictature. Il peut changer un esprit en bien ou en mal. Un roman peut être à double tranchant.

Boualem Sansal est lui aussi dans la nuance, jugeant la littérature à la fois inutile et essentielle, dans le sens où elle ne peut rien (et qu'on gaspille des arbres pour imprimer des livres) mais en mettant en avant la centaine de livres qui a transfiguré le monde comme les textes religieux, les grands textes politiques ou linguistiques, et les grands auteurs tels Dostoïevski, Shakespeare, ou encore Dante. Il se désole par ailleurs de l'état de la littérature contemporaine qui, selon lui, dure (pour les meilleurs romans) une saison mais ne propose pas de réels chefs-d'oeuvre.

Un autre regard intéressant est celui de Michel Houellebecq, rapporté par la journaliste Aude Ancelin. Pour l'auteur de Soumission le "roman est toujours ambigu". D'après lui, si l'auteur est bon, "il est d'accord avec tous ses personnages, il plonge dans une espèce de relativisme généralisé". Houellebecq considère qu'un roman ne peut pas changer le monde contrairement à "des propos idéologiques purs, sans personnages, ni complications de ce genre".

Après lecture de presque la totalité des articles je constate que la question est loin d'être tranchée. Mais, comme Carole Martinez (auteure de trois romans dont l'excellent Du domaine des murmures paru chez Gallimard), j'aurais tendance à penser que le roman n'impose rien. Il nous permet simplement d'explorer des possibles, de vivre d'autres vies, d'éprouver une multitude de sentiments, d'émotions et de sensations. C'est par ailleurs un regard sur notre monde, sur la société à un moment T. Il consigne les évolutions de notre temps. Le roman, quoi qu'on en dise, permet de s'ouvrir à l'autre, de réfléchir. Et imperceptiblement, il nous influence. Pas au point de changer le cours du monde, j'en conviens. Mais tout de même. Plutôt que de dire que les romans ont du pouvoir je dirais plutôt qu'ils ont un certain pouvoir.

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17/07/2016

Relever la tête

Le 14 juillet fut une fête, une très belle fête avec défilé des troupes sur les Champs Elysées, un magnifique concert de musique classique retransmis du Champ de Mars et un merveilleux feu d'artifice embrasant la Tour Eiffel. Une très belle fête jusqu'à ce que je voie sur Twitter des messages indiquant aux Niçois de rester cloîtrés chez eux et évoquant un attentat.

J'ai zappé sur les chaînes d'infos en continu pour en savoir plus. Certains parlaient d'une trentaine de morts, d'autres d'une cinquantaine. J'essayais de comprendre ce qui se passait. On ne savait pas bien si l'attentat était terminé ou si les forces de l'ordre étaient toujours à l'œuvre pour arrêter le ou les attaquants. Quelques images montraient par ailleurs des scènes de panique, la foule courant, puis des ambulances stationnées au beau milieu de la Promenade des Anglais. J'ai attendu plus d'infos fiables mais les journalistes semblaient dépassés par les événements. Les correspondants sur place n'avaient pas plus d'infos à donner. J'ai éteint la télé et suis allée me coucher avec un goût amer dans la bouche.

Lorsque je me suis levée vendredi matin le bilan était de 84 morts et faisait état de très nombreux blessés. On m'aurait donné une gifle je pense que la sensation aurait été la même. J'étais sonnée et me demandais quand ces agissements allaient-ils enfin cesser? Et puis un sentiment de colère est monté en moi. De la colère contre cet illuminé, contre les politiques, contre Dieu. J'avais la gorge nouée et des larmes ont dévalé mes joues. J'étais en colère et impuissante.

Puis, je me suis dit que la meilleure réponse que l'on pouvait donner à ceux qui voudraient nous mettre à genoux, nous faire courber l'échine, c'était de relever la tête et de continuer à vivre, de profiter de la vie et des gens qu'on aime, de sortir s'amuser, de faire la fête. Dire à nos proches qu'on tient à eux, ne pas se fâcher pour des broutilles parce que c'est une perte de temps inutile. Vivre envers et contre tout. 

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21/02/2015

I'll never forget!

Ten years ago...

11/01/2015

Les dimanches en photo (61)

je suis charlie,presse,médias,actu,actualité

06/10/2014

Twitter est un super outil mais terriblement chronophage

J'ai tenu le "tweet" à distance pendant longtemps, me contentant d'utiliser Facebook, qui me convenait bien pour être en contact avec les amis qui sont loin ou pour retrouver ceux perdus de vue. Mais, côté actualités, je n'y trouvais pas mon compte. J'aime être au courant de ce qui se passe près de chez moi mais aussi dans le monde rapidement. Donc, je me suis inscrite sur Twitter cet été. C'est un formidable outil pour savoir ce qui se passe tout près de chez soi comme très loin. Cependant, Twitter est terriblement chronophage. Je pourrais passer des heures à lire des articles... alors que j'ai des tas de choses à faire!

19/11/2013

Prix Interallié 2013

Le Prix Interallié 2013 a été décerné à Nelly Alard pour son roman Moment d'un couple paru chez Gallimard.

Nelly Alard, lauréate du prix Interallié 2013 pour «Moment d’un couple».