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25/04/2010

Les dimanches poétiques (14)

Mr Darcy à Elizabeth Bennett:

-"En vain ai-je lutté. Rien n'y fait. Je ne puis réprimer mes sentiments. Laissez-moi vous dire l'ardeur avec laquelle je vous admire et je vous aime."

Jane AUSTEN Orgueil et préjugés

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Le printemps dans Hyde Park

18/04/2010

Les dimanches poétiques (13) - Présenté par Sherlock

P1020403 Sherlock 3.jpgChers Amis, comme vous le savez, le dimanche est habituellement consacré à la poésie sur ce blog. Je ne m'y connais pas beaucoup en poèmes, encore moins quand ceux-ci émanent d'une femme. Cependant, la maîtresse des lieux a souhaité mettre à l'honneur aujourd'hui Elisabeth Barrett Browning, auteur britannique. Watson aurait peut-être été intéressé par cette femme... lui qui transforme nos aventures en récits à l'eau de rose! 

  

 How do I love thee? Let me count the ways.

I love thee to the depth and breath and height

My soul can reach , when feeling out of sight

For the ends of Being and ideal Grace.

I love thee to the level of everyday's

Most quiet need, by sun and candle-light.

I love thee freely, as men strive for Right;

I love thee purely, as the turn from Praise.

I love thee with the passion put to use

In my old griefs, and with my childhood's faith.

I love thee with a love I seemed to lose

With my lost saints, - I love thee with the breath,

Smiles, tears, of all my life! - and, if God choose,

I shall but love thee better after death.

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04/04/2010

Les dimanches poétiques (12)

Les moines - Emile Nelligan

Ils défilent au chant étoffé des sandales,

Le chef bas, égrenant de massifs chapelets,

Et le soir qui s'en vient, du sang de ses reflets

Mordore la splendeur funéraire des dalles.

Ils s'effacent soudain, comme en de noirs dédales,

Au fond des corridors pleins de pourpres relais

Où de grands anges peints aux vitraux verdelets

Interdisent l'entrée aux terrestres scandales.

Leur visage est funèbre, et dans leurs yeux sereins

Comme les horizons vastes des cieux marins,

Flambe l'austérité des froides habitudes.

La lumière céleste emplit leur larqe esprit,

Car l'Espoir triomphant creusa les solitudes

De ces silencieux spectres de Jésus-Christ.

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Abbaye de Sénanque (Vaucluse)

30/03/2010

Dans les allées du Salon du livre

Je me suis baladée dans les allées du Salon du livre de Paris hier en compagnie de deux amies. Nous avons vu beaucoup de lectures intéressantes mais nous avons été raisonnables, nos porte-monnaies, chéquiers et cartes de crédit nous sussurant de ne pas nous mettre notre banquier à dos...

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Nous avons croisé quelques personnalités, dont Philippe Delerm, que je pensais ne pas voir puisqu'il ne faisait pas de dédicaces hier.

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Nous avons fait un tour à l'une des conférences données par des journalistes et animateurs de France Télévisions et avant de quitter le Salon, nous sommes allées voir Antonio Lobo Antunes et Jean d'Ormesson sur le pavillon anniversaire. Malheureusement, comme les trains n'attendent pas (même s'ils ne sont pas toujours à l'heure) il nous a fallu quitter ces deux écrivains merveilleux peu de temps après le début de la conférence.

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J'ai ramené quelques ouvrages (seulement 4; avouez que c'est raisonnable) et de nombreux marque-pages.

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Le vieux chagrin de Jacques Poulin
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L'hiver d'Andrzej Stasiuk
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Des chats comme vous et moi d'Anne-Marie Damamme
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Escalier par temps de pluie d'Anne-Marie Damamme

28/03/2010

Les dimanches poétiques (11)

Le hibou - Guillaume Apollinaire

Mon pauvre coeur est un hibou

Qu'on cloue, qu'on décloue, qu'on recloue.

De sang, d'ardeur, il est à bout.

Tous ceux qui m'aiment, je les loue.

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Cloître Saint Trophime à Arles

21/03/2010

Les dimanches poétiques (10)

"Mais le bonheur, c'est connu, ne songe qu'à fuir dès qu'il entend son nom."

Tonino BENACQUISTA Saga

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La plage des Dames sur l'île aux mimosas...

14/03/2010

Les dimanches poétiques (9)

13090-jean-ferrat-156x133-1[1].jpgHier une étoile a cessé de briller, un poète s'est éteint. Jean Ferrat nous a quittés sur la pointe des pieds, sans tintamarre, lui qui n'aimait pas la starisation et le monde du showbiz. Ses textes parlaient de la patrie, de la société, du temps qui passe mais aussi beaucoup d'amour. Tout le monde se souvient d'au moins une de ses chansons, de quelques phrases, d'un refrain.

Je vous laisse écouter celle-ci.