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14/03/2010

Les dimanches poétiques (9)

13090-jean-ferrat-156x133-1[1].jpgHier une étoile a cessé de briller, un poète s'est éteint. Jean Ferrat nous a quittés sur la pointe des pieds, sans tintamarre, lui qui n'aimait pas la starisation et le monde du showbiz. Ses textes parlaient de la patrie, de la société, du temps qui passe mais aussi beaucoup d'amour. Tout le monde se souvient d'au moins une de ses chansons, de quelques phrases, d'un refrain.

Je vous laisse écouter celle-ci.

12/03/2010

Selon toute vraisemblance - L. GRAFF

9782842631871[1].gifQuelle bonne surprise que ce petit bouquin édité chez le dilletante. Je ne connaissais pas du tout Laurent Graff avant que l'on me donne cet ouvrage. La couverture ne paye pas de mine mais le style est du meilleur cru. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu quelque chose d'aussi bien écrit. (Ca change de la Paresse et l'oubli de David Rochefort!)

Il est composé de dix textes plus ou moins longs qui forment un cycle. Les histoires n'ont pas vraiment de lien entre elles mais les sujets tournent toujours autour des mêmes thèmes. L'auteur nous parle de l'effacement, de l'éviction, de la disparition de l'individu sous des angles vraiment originaux et souvent absurdes.

Un client-mystère qui n'arrive pas à ressortir d'un magasin; un mort-né qui essaie d'expliquer la douleur de sa mère et la vie qu'il aurait menée; la disparition de l'amour et la naissance d'une société où l'égoïsme est roi; une jeune femme ingénieur qui perd les lettres de son nom...

Bref! Autant d'histoires qui font réfléchir sur le sens de la vie, sur la mort, sur la capacité de l'individu à s'adapter à des situations grotesques... Des textes ciselés, à la fois aériens et graves. Un bouquin comme je les aime, avec du sens à l'intérieur. Un bouquin qui actionne nos petits neurones!

COEUR[1].gifSelon toute vraisemblance - Laurent GRAFF - Ed. le dilletante - 2010

Un coup de coeur!

10/03/2010

12e Printemps des Poètes

Crocus retouche.jpgLe 12e Printemps des Poètes a débuté lundi dernier et s'achèvera le 21 mars, avec le début de la-dite saison. Le thème retenu cette année est "Couleur femme". Couleur des yeux, de la peau, mais aussi couleur du caractère, couleur de l'engagement... Aragon a dit: "L'avenir de l'homme, c'est la femme. Elle est la couleur de l'âme".

Je suis certaine que tous les poètes de la blogosphère rédigeront un petit texte, une phrase pour illustrer ce thème. Ils sauront trouver les mots, les images et les couleurs pour en parler.

"Zaïa, femme du vent, a marché longtemps dans le désert, au milieu des dunes blanches frappées par la lumière aveuglante du soleil. Elle a marché sans but précis, au gré de l'envie, vers un but incertain, vers une destination qu'elle ne connaissait pas. Femme bleue aux yeux verts perdue dans le désert sec et insolent, elle a mis un pied devant l'autre pour s'assurer qu'elle était bien vivante, que les mains rouges et noires des hommes n'avaient pas eu raison d'elle.

J'ajuste avec attention mon écharpe bleue qui fait ressortir mes yeux... délavés."

Le site officiel du Printemps des Poètes est ICI.

08/03/2010

La paresse et l'oubli - D. ROCHEFORT (déception)

9782070127160[2].gifJe suis plutôt du genre tenace et dans mes lectures encore plus que dans d'autres domaines. J'ai toujours pour habitude de terminer les livres que je commence même si l'histoire me dérange. Je me dis que quelque chose de bien m'attend trois ou quatre pages plus loin. Et même si je suis plusieurs mois sans me plonger dans un bouquin commencé, je sais au fond de moi que je vais le finir.

Et, coup de théâtre, chers lecteurs! Il fallait que ça arrive! un livre dont l'histoire et le style ne me donnent pas envie d'aller au-delà de 40 pages sur 260! 

C'est arrivé la semaine dernière. L'OVNI a pour titre La paresse et l'oubli et a été écrit par David Rochefort. A chaque fois que je le prenais pour lire quelques paragraphes, il me tombait des mains. De toute ma vie je ne me rappelle pas avoir abandonné une lecture, mais là ce fut plus fort que moi!

C'est le premier roman de l'auteur. Entre nous, chers amis, je me demande comment il a réussi à faire publier son manuscrit (ou son "tapuscrit"?) chez Gallimard. Je suis persuadée que les bloggeurs qui écrivent et inventent des histoires sur notre chère blogosphère s'en seraient bien mieux sortis dans cet exercice. Bref! Dégoûtée par le style et presque aussi par l'histoire (la paresse et l'oubli des jeunes d'aujourd'hui qui ne savent pas trop quoi faire de leur vie en jouant du heavy metal) j'ai abandonné le bouquin après avoir dit à la personne qui me l'avait donné que je n'étais pas du tout emballée! La lecture doit rester un plaisir, on est d'accord?!

Le livre est découpé en trois parties composées de séquences qui n'ont aucun rapport les unes avec les autres ce qui fait qu'on suit l'histoire en dents de scie et je ne sais pas trop par quel bout... Et, pour être franche, je ne voyais pas du tout l'intérêt du livre. (Je ne le vois toujours pas d'ailleurs.) Pour accrocher le lecteur, il faut que quelque chose rate dans l'histoire (parole d'écrivain). Là, ce sont des réflexions sur la vie de jeunes lycéens dans un style qui laisse franchement à désirer.

Donc ce fut une grosse déception. Sincèrement, je ne vous conseille pas ce bouquin. David Rochefort est jeune (il a 29 ans) et peut, j'en suis persuadée, faire bien mieux que ça. J'attends son prochain roman.

La paresse et l'oubli - David Rochefort - Ed. Gallimard - 2010

07/03/2010

Les dimanches poétiques (8)

1-005-005085_2-frank-sinatra[1].jpgAujourd'hui c'est poésie comme tous les dimanches depuis quelques semaines. Poésie rime souvent avec amour et de toutes les chansons d'amour que je connaisse, c'est Strangers in the night, interprétée par Frank Sinatra, que je préfère. Je vous laisse écouter... Que du bonheur!

05/03/2010

La figure jaune - A. CONAN DOYLE

9782070626014[2].gifJe ne connaissais pas cette nouvelle de Conan Doyle. Rien de morbide dedans et le raisonnement de Sherlock est peu sollicité. Ceci étant dit, elle est intéressante et un chouia angoissante.

Grant Munro s'installe avec son épouse dans une jolie demeure de la campagne anglaise. L'épouse a vécu longtemps en Amérique où elle avait fondé une première famille. Mais une terrible épidémie de fièvre jaune lui a pris son mari et son unique enfant. Pour oublier la tragédie, elle décida de retourner en Angleterre. Peu de temps après elle rencontra Grant Munro qui la demanda assez vite en mariage.

Tout semblait aller pour le mieux entre les deux jusqu'au jour où le cottage situé non loin de chez eux accueillit de nouveaux habitants. Le mari, plutôt jovial et souhaitant faire connaissance avec les nouveaux venus, se rendit chez eux. Mais du chemin conduisant au cottage il aperçut à l'une des fenêtres un visage étrange, livide... et lorsqu'il frappa à leur porte, l'accueil ne fut pas des plus sympathiques.

Il s'en retourna chez lui et en discuta avec sa femme qui, depuis quelques temps, portait visiblement un secret. Pendant la nuit, il surprit sa femme partant en cachette... La maison des voisins semblait être le but de son escapade nocturne.

Holmes, avec la somme d'informations que lui avait fourni Munro, échaffauda une théorie qui ne fut pas loin de la vérité. Une histoire qui se lit rapidement. La traduction est fluide. La figure jaune est suivie de L'interprète grec et du Pouce de l'ingénieur qui sont tout aussi surprenantes.

 La figure jaune - Arthur CONAN DOYLE - Ed. Gallimard jeunesse Folio junior - 2009

04/03/2010

Bicentenaire de la naissance de Chopin

delacroix14[1].jpegOn fête cette année le bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin. Le célèbre pianiste et compositeur est né le 22 février 1810 à Zelazowa Wola, près de Varsovie. Il est notamment connu pour sa musique romantique qu'il exprimait merveilleusement bien dans des pièces relativement courtes. Marurkas, Polonaises, Nocturnes... Il y a forcément un morceau que vous connaissez.

Il quitta son pays en novembre 1830 et ne revint jamais. Il s'installa tout d'abord à Vienne où il vécut quelques mois et partit pour la France avec un passeport pour Londres en poche. Il restera en France jusqu'à la fin de sa vie, très courte, puisque Chopin meurt à l'âge de 39 ans. Son corps repose au cimetière du Père Lachaise et son coeur à l'église de la Sainte-Croix à Varsovie.

Je vous propose de découvrir la mazurka Op. 17 n. 4, interprétée par Vladimir Horowitz. C'est l'un de mes morceaux préférés.

Une exposition, intitulée la "Note bleue" est consacrée au bicentenaire au Musée de la Vie romantique à Paris. France2 en parle ICI.