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24/06/2018

Les dimanches poétiques (227)

"Il y avait encore une géographie de traverse pour peu qu'on lise les cartes, que l'on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l'aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Les médecins dans leur vocabulaire d'agents du Politburo, recommandaient de se "rééduquer". Se rééduquer? Cela commençait par ficher le camp."

Sylvain TESSON Sur les chemins noirs

poésie,littérature,actu,actualité

11/06/2018

La play-livres

Alors que je musardais sur le blog de l'Irrégulière je suis tombée sur ce questionnaire. Elle l'avait elle-même trouvé sur le blog de Mind The Gap. N'ayant pas beaucoup de temps pour chroniquer mes lectures en ce moment (qui du reste ne sont pas nombreuses puisque j'ai le rythme de lecture d'une tortue depuis quelques semaines) je me suis dis que ce pouvait être sympa de répondre à ce questionnaire pour faire bouger un peu mon blog.

 

1. Quel est le dernier livre que vous vous êtes offert?

Eh bien en fait ce n'est pas un livre, mais deux livres que je me suis offert! Un été avec Homère de Sylvain Tesson, parce que j'adore sa plume et que ça va me réconcilier avec l'Odyssée, Ulysse et tous les protagonistes de cette épopée que je trouvais assez barbante lorsque je devais l'étudier en cours. Et puis Madame Pylinska et le secret de Chopin d'Eric-Emmanuel Schmidt. Pour Chopin et la Pologne... et aussi parce que ce titre m'intriguait!

 

2. Et le dernier livre que vous avez offert?

Je crois que c'était L'homme-joie de Christian Bobin... J'offre peu de livres. Je sais, c'est un tort.

 

3. L'île déserte est de retour, vous pouvez embarquer l'intégrale d'un auteur classique et d'un auteur actuel, qui choisissez-vous?

Si je suis coincée un bout de temps sur cette île je vais choisir des auteurs prolifiques... En auteur classique de choisirai Emile Zola ou bien Jules Verne. Si Isaac Bashevis Singer entre dans la catégorie des auteurs actuels, je le choisis bien évidemment. Ses écrits sont tellement variés que je ne pourrai pas m'ennuyer.

 

4. Quel livre offrir à une personne que vous n'aimez pas?

Si je ne l'aime pas je me demande si je lui offrirais un livre...

 

5. Enfin, le livre qui est pour vous l'histoire d'amour la plus forte?

Peut-être Jane Eyre de Charlotte Brontë. Et En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut.

 

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10/06/2018

Les dimanches poétiques (226)

"Trop de bruits, de rires, de mouvements. Il s'en veut mais parfois même la joie l'épuise. La vie elle-même. Dans son battement, son activisme forcené, sa vitesse, son grouillement permanent. Il ne supporte plus tout ça très longtemps. Il lui faut de longues plages de calme et de silence, de repos. Comme on reprend son souffle. Il a besoin de tellement plus de temps, de lenteur. C'est comme si depuis quelques années, la vieillesse l'envahissant, son propre rythme avait ralenti. Tandis que la vie des autres lui paraît réglée sur un mode très rapide."

Olivier ADAM Peine perdue

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03/06/2018

Les dimanches en photo (107)

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02/06/2018

Mai en quelques mots #20

Lorsque j'entends ce prélude de Bach, Par Glenn Gould ma raison s'envole, Vers le port du Havre et les baraques... // Morale, il faut profiter de la vie et apprécier chaque moment // Et ce sentiment de frustration qui revient sans cesse // D'où le besoin de trouver des échappatoires... // Dormir debout // Me remettre à l'italien... J'ai une idée derrière la tête // Pourquoi cet homme m'attire? // Me décider à acheter des fraises // Avancer lentement dans mes lectures // Un monde fou en ville. Le soleil y est sans doute pour quelque chose... // Faire du tri, classer des papiers... On n'en sort jamais! // Tonnerre et pluie // Checker mes courriels est une vraie corvée! // Ballet de feu éclairant la nuit // Promenade au bord de l'eau. Croiser Blanquette... // Ecouter l'ouverture du Baron tzigane de Strauss ça te remet le cœur et l'esprit à l'endroit // Ne pas faire de plans sur la Comète. Peur d'être déçue...

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01/06/2018

Si j'avais un perroquet... - B. CHABOT

41OBRqQiwjL._SX195_[1].jpgEtienne me parla de notre époque et de ses tares, de la possession matérielle, de l'obsession de l'image..., et critiqua le tout vertement. "Nous sommes dans une société où l'on ne se préoccupe que de grossir des seins, des lèvres, du cul, des sourcils, des biceps... C'est affligeant. Et pourquoi pas grossir du cerveau, pour changer un peu? L'humanité est en train d'écrire un chapitre de l'Histoire bien pitoyable..."

Ce livre m'a beaucoup fait rire. Je ne connaissais pas du tout l'auteure mais j'espère qu'elle ne va pas s'arrêter là. Blandine Chabot est franco-québécoise. Elle a le chic pour nous faire passer du rire aux larmes. C'est loufoque, un peu déjanté mais aussi plein d'émotion et intelligent.

Imaginez que vous empruntiez à la bibliothèque de votre quartier un livre de Françoise Sagan dans lequel se trouve un petit papier sur lequel est écrit: "Jean-Philippe 514555-2062 Appelle quand tu veux!" Toute femme raisonnable mettrait ledit papier à la poubelle. Mais Catherine, célibataire depuis deux ans après une rupture douloureuse, y voit un signe du destin. Bon, il faut dire aussi qu'elle a un petit côté fantasque. Et bien sûr elle va appeler, au risque que ce Jean-Philippe la prenne pour une folle... L'initiative sera-t-elle payante?

Je vous conseille vraiment ce roman, ça change de ce qu'on a l'habitude de lire, avec un petit côté feel good.

Si j'avais un perroquet je l'appellerais Jean-Guy (parce que Coco c'est déjà pris) - Blandine CHABOT - Ed. Cherche Midi - 2018

17:30 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

27/05/2018

Les dimanches poétiques (225)

"- Vous voyez, certains ont l'alcool mauvais, ce n'est pas mon cas. Je suis généralement connu dans les environs pour être une sympathique viande saoule, un peu tatillonne parfois, mais inoffensive et drôle apparemment, parfois contre mon gré. En revanche j'ai la presse mauvaise, très mauvaise. Alors, quand j'ai dépassé la dose critique, j'écrase le journal en boule et je le jette dans la cheminée pour faire flamber mon fiel. Pourtant, je ne peux pas m'en passer. A chaque fois, je me dis que c'est la dernière, et le lendemain je me retrouve au kiosque à acheter mon mille-feuilles de tourments. Ce besoin de constater la laideur et la bêtise de mes contemporains m'échappe totalement, mais j'y reviens tout le temps, c'est probablement une définition assez précise de la drogue. Vous vous droguez?"

Olivier BOURDEAUT Pactum salis

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