13/06/2012
Ca sent la fin...
Ca sent la fin de l'année scolaire. Les gens sont dolents. Tout semble déjà tourner au ralenti et je constate un manque d'énergie chez mes semblables. J'ai horreur de ces périodes molles d'entre-deux. Attente des congés pour les uns, avenir incertain pour les autres. Je dois avouer que juin n'a jamais été mon mois préféré. Il sonne l'arrêt des émissions intéressantes et annonce la programmation de vieux navets à la télévision. Un sale mois, je vous dis! On aurait tout intérêt à débrancher la télévision le 15 juin et à la rallumer le 15 septembre pour ne pas que les programmes bébètes diffusés pendant l'été ne nous sclérosent nos derniers neurones sains.
Ca sent la fin de l'année scolaire mais pas les vacances. On a un temps de Toussaint. Je suis à deux doigts de ressortir les cols roulés. Pour aller dehors on met l'imperméable et on n'oublie pas le foulard. Sinon c'est le rhume assuré! C'est un temps à rester bien au chaud et à se gaver de thé et de bons petits muffins. Il faut bien se remonter le moral!
Pour se remonter le moral on peut aussi faire du shopping et s'acheter une jolie petite robe sans manches qu'on mettra cet été. Oui, oui, on la mettra. Aller, on est optimiste. Je vous rappelle que l'été commence officiellement le 21 juin et qu'il se termine le 22 septembre. Je sais que le soleil est farceur mais il montrera bien le bout de son nez d'ici là. (Enfin, rangez pas trop loin les pulls quand même...)
23:45 Publié dans Blog, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : loisirs, blog, temps, été, vacances, télévision, actu, actualité | Facebook |
06/05/2012
La neutralité des médias...
"Nous ne sommes pas neutres. C'est une duperie de l'affirmer car, à partir de 10 heures, nous allons faire des choix... Le matin... il y a grosso modo une centaine d'informations... A 10 heures, nous allons faire un premier choix, nous en retiendrons seulement 25... Et ces choix, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense, sont subjectifs. Ils correspondent à notre humeur du jour, à notre culture, à notre morale, à notre manière de voir le métier.
[...] 15 heures: c'est une conférence plus dure que celle du matin... A ce moment, nous avons suffisamment de sujets pour remplir deux journaux complets. Il y a un côté marchand de tapis: tel sujet vaut "une minute" et le journaliste voudra "une trente"; alors on s'étripe pour trente secondes et ce sont souvent des bagarres incroyables. Après avoir fini par sélectionner 15 ou 18 sujets, commence la bagarre essentielle, celle de l'ordre hiérarchique. Par quel sujet ouvrir? L'ouverture, c'est le choix éditorial du journal."
Claude Sérillon Téléscope n° 18, 3-9 octobre 1992
Texte retrouvé en faisant du tri dans un carton où s'entassaient des cours du lycée. Nous avions comparé plusieurs journaux télévisés et notamment le choix des sujets ainsi que leur hiérarchisation. La même chose avait été faite avec la presse écrite. Je me rappelle que notre prof nous répétait de ne pas nous fier à un seul son de cloche...
08:00 Publié dans Presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médias, télévision, journalisme, presse, claude sérillon, actu, actualité | Facebook |
10/11/2010
Le chien des Baskerville - Livre + Film
Je vais essayer de comparer le texte de Conan Doyle au téléfilm enregistré par Granada Television dans lequel jouent Jeremy Brett et Edward Hardwicke. La première chose que je peux dire c'est que l'adaptation télévisée est assez fidèle au roman.
Une malédiction pèse sur la lignée des Baskerville. Sir Charles, qui vivait seul dans son manoir depuis plus de dix ans, a été retrouvé mort par Barrymore (un domestique) dans une allée derrière la maison. Il envoie chercher le docteur Mortimer pour constater le décès. En arrivant sur le lieu du drame, le médecin mène sa petite enquête et relève les empreintes d'un énorme chien non loin du cadavre de Sir Charles... Il décide alors de s'adresser à Sherlock Holmes et de lui parler de cette légende mystérieuse qui veut que les descendants d'Hugo de Baskerville (un homme pas très fréquentable) meurent dans des conditions étranges.
Est-ce que ce chien gigantesque qui, dit-on, rôde sur la lande, existe bel et bien ou est-ce le fruit de quelque noire machination? C'est ce que vont essayer de découvrir Sherlock et son fidèle compagnon le Dr Watson. Pour cela le private detective va faire mine de devoir rester à Londres pour régler quelques affaires et va demander à son complice de surveiller Sir Henry, l'héritier des Baskerville, qui compte bien habiter le manoir.
Dans le téléfilm on ne voit pas Sherlock Holmes et Watson s'aventurer dans le bourbier de Grimpen ni se rendre à la mine. J'ai compté peu de différences entre les deux supports et l'un et l'autre m'ont plu. On ne peut pas en dire autant de l'adaptation réalisée par Terence Fisher. Il a pris quelques libertés avec le texte de Sir Arthur...
Le chien des Baskerville - Arthur CONAN DOYLE - Flammarion/Librio - 2009 // Le chien des Baskerville - GRANADA Television - Avec Jeremy Brett, Edward Hardwick - 2007
Objectif 4/1
15:00 Publié dans Cinéma, Films, Livres | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : livres, littérature, romans, conan doyle, sherlock holmes, angleterre, actu, actualité, cinéma, télévision, films, jeremy brett | Facebook |
22/02/2010
Les six Napoléons - A. CONAN DOYLE
Inscrite au challenge Lunettes noires sur pages blanches chez Fashion, je me demandais quels films tirés de romans ou de nouvelles j'allais comparer. J'ai lu dernièrement L'élégance du hérisson de Muriel Barbery et je projette de voir le DVD très bientôt pour pouvoir faire une critique globale des deux.
Mais je vais commencer par tout autre chose. Ayant commandé la nouvelle Les Six Napoléons d'Arthur Conan Doyle sur le site de la Fnac le mois dernier, et ayant visionné dernièrement l'épisode correspondant des aventures de Sherlock Holmes tournées par Granada Television, j'ai décidé de comparer les deux.
Et bien je dois dire que la fiction est assez fidèle au texte de ce cher Arthur. On y retrouve les principaux protagonistes, les situations sont quasi identiques excepté qu'au début de la nouvelle, ce n'est pas Watson qui dit à Holmes de finir en vitesse son café mais Sherlock qui presse le docteur d'avaler fissa son petit noir.
Ceci étant dit, pour donner un peu plus vie à la fiction télévisée, deux ou trois petites scènes ont été ajoutées. Notamment celle qui se passe à la morgue (dans la nouvelle Sherlock, Watson et Lestrade n'y vont pas) et le moment où Sherlock Holmes et le Dr Watson surprennent Lestrade en train de jeter un oeil sur l'un des cahiers du "private detective" en rentrant à Baker Street. Mais c'est une scène fort drôle et avec le recul, je la trouve très juste et bienvenue.
La nouvelle, qui pourrait paraître un peu terne, est assez distrayante à la télévision. Donc, je vous la recommande sans hésiter une seule seconde. Jeremy Brett (dans le rôle de Sherlock) est un acteur divin et Colin Jeavons (incarnant Lestrade) est un excellent comédien lui aussi.
20:30 Publié dans Challenges | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : livres, littérature, télévision, sherlock holmes, actualité | Facebook |
23/01/2010
Bientôt...
- Des billets sur mes lectures en cours
- Quelques mots sur la série Sherlock Holmes mise en boîte par Granada Television
- Un road movie en photos...
- Un délice de livre élaboré par Charles Dantzig
- Quelques impressions livresques et télévisuelles
- Et bien sûr de la poésie, beaucoup de poésie pour effacer la noirceur du monde!
18:14 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blog, livres, littérature, cinéma, télévision, romans, essais, actualité | Facebook |