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29/06/2011

Enfin libres!

Je me disais ce midi en regardant les infos que 547 jours de détention pour Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ça commençait à faire long... Et la nouvelle de leur libération est tombée. Une excellente nouvelle! Les deux journalistes de France3 seront en France tôt demain matin. Leurs proches vont mieux dormir ce soir. Si toutefois ils arrivent à dormir après avoir appris la nouvelle!

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Welcome home!

21/02/2011

"Il y a longtemps que je t'aime...

...jamais je ne t'oublirai." Cela fait six ans aujourd'hui. J'étais un peu tétanisée ce jour-là. Correspondant adorable bien qu'il ne me lise que d'un oeil, faute de temps. J'espère qu'il ne m'en veut pas de ne pas lui écrire aussi souvent qu'avant... Je continue néanmoins à suivre de très près ce qu'il fait.

blog, poèmes, journalisme, médias, presse, actu, actualité

15/10/2010

Le quai de Ouistreham - F. AUBENAS

9782879296777[1].gifVous dire que j'ai été convaincue par ce livre serait mentir. Il s'agit d'une chronique sociale sur la difficulté de trouver un job quand on a juste le baccalauréat en poche et vingt ans d'inactivité derrière soi.

Florence Aubenas, journaliste et portraitiste (rappelez-vous, elle a couvert l'affaire d'Outreau), a bidouillé son CV, changé de physique et s'est installée à Caen. Puis, elle est allée s'inscrire à Pôle Emploi et a fait le tour des agences d'Intérim. Mais là, dans une région sinistrée par les délocalisations et les licenciements, les agences d'Intérim n'avaient rien à lui proposer. Quant à Pôle Emploi, passé les ateliers de rédaction de CV et de lettre de motivation, peu d'offres correspondaient à son profil.

Consciencieuse, la journaliste allait voir toutes les semaines les nouvelles annonces, mais hélas pas nombreuses concernant son profil. On lui a fait comprendre qu'elle ne trouverait guère mieux que des heures de ménage et elle est envoyée dans des organismes d'insertion. Elle fait des remplacements, trouve des heures dans un camping et accepte de faire le ménage sur les ferry lorsqu'ils accostent à Ouistreham bien qu'on lui ait dit que c'était dur.

Et là, l'enfer commence! Notre journaliste, qui n'est visiblement pas une grande ménagère, en bave! (D'ailleurs, elle a peut-être quelqu'un qui vient chez elle lui faire son ménage.) Les horaires sont très tôt le matin ou très tard le soir et je ne vous parle pas de la cadence de travail. (Le journalisme, c'est quand même plus cool. Quoique... Ca dépend où on bosse!)

Voilà en gros l'histoire. Le style ne m'a pas emballée et j'ai vraiment eu l'impression qu'elle vivait sur une autre planète avant d'arriver à Caen... Ce qui m'a par aileurs agacée, c'est qu'elle fait passer la Basse-Normandie pour une région minable et les Bas-Normands pour des naïfs, voire des abrutis. Sa démarche était intéressante mais le résultat est passable... Dommage!

Le quai de Ouistreham - Florence AUBENAS - Ed. l'Olivier - 2010

12/09/2010

Le Diable s'habille en Prada - Livre + Film

9782266150149[1].gifJe viens de terminer le Diable s'habille en Prada de Lauren Weisberger pour le challenge "Lunettes noires sur pages blanches". J'ai vu le film tellement de fois que je n'ai pas glissé le disque dans le lecteur pour le regarder une énième fois.

Le moins que l'on puisse dire c'est que les scénaristes ont pris de (très) grandes libertés avec l'histoire. Je pensais que le film était plus fidèle que cela au livre et j'ai été un chouia déçue de ne pas retrouver exactement les mêmes scènes et les mêmes personnages dans le bouquin. 

Est-il besoin de raconter l'histoire? Y en a-t-il, parmi les LCA, qui ne connaissent pas les mésaventures de cette pauvre Andy Sachs, tyrannisée par sa boss, la femme la plus puissante du monde de la mode? Notre Andy, fraîchement diplômée de Brown, décroche (contre toute attente) le job d'assistante junior de Miranda Priestly, grande prêtresse et rédactrice en chef du magazine Runway. Sauf qu'Andy et la mode, ça fait deux. Elle n'a jamais entendu parler de cette revue vantant les dernières tendances en matière de "branchitude". Et la vie va être dure pour la nouvelle assistante. Outre les sarcasmes sur ses tenues démodées achetées dans les grands magasins, elle va devoir subir l'hystérie de sa patronne, l'appelant nuit et jour pour tout et n'importe quoi...  Un job qui va mettre en péril sa relation avec son petit ami et qui va l'éloigner de sa famille. Voilà en gros l'histoire jusqu'au jour où l'assistante soumise va en avoir assez de supporter les humeurs de sa patronne et va littéralement l'humilier en public.

Affiche[1].jpgPremièrement dans le livre le petit ami d'Andy ne s'appelle pas Nate mais Alex et il n'est pas cuisinier mais prof d'anglais. L'autre différence de taille dans le livre, c'est qu'ils n'habitent pas ensemble. Deuxièmement Lily, la meilleure amie d'Andy, ne travaille pas dans une galerie d'art mais est étudiante en doctorat de littérature russe (ce n'est pas vraiment la même chose...) et ladite amie a un gros penchant pour la boisson (aspect passé sous silence dans le film). Dans le livre, c'est Emily, l'assistante senior de Miranda qui est chargée de lui dégoter un avion en pleine nuit alors que dans le film c'est Andy qui doit lui trouver un jet privé pour la ramener alors que tous les vols ont été annulés pour cause de tempête.

Bref, j'ai eu parfois le sentiment que ce n'était pas vraiment la même histoire. Et ça m'a quelquefois dérangée. Ceci étant dit, il y a des passages très drôles dans le livre aussi. Mais il est difficile de comparer les deux tant les différences sont nombreuses. Je n'avais pas du tout ressenti cela avec le Da Vinci Code alors que là aussi j'avais d'abord vu le film.

Le Diable s'habille en Prada - Lauren WEISBERGER - Ed. France Loisirs - 2010 / Le Diable s'habille en Prada - David FRANKEL - Avec Anne Hathaway, Meryl Streep - 2005

580991442[1].jpeg      Objectif 2/1

09/06/2010

La structure privilégiée à la beauté

P1100963 Bibliothèque.jpgFrance2 a présenté mercredi 2 juin dans le JT de 20h un reportarge sur l'enseignement du français et la tendance qu'a l'éducation nationale à privilégier la structure au détriment de la beauté des mots. En d'autres termes, la littérature est souvent abordée sous forme de jargon incompréhensible alors que bien souvent les auteurs n'ont pas cherché compliqué et ne se sont pas posés beaucoup de questions en écrivant leurs textes.

C'est vraiment un casse-tête pour les lycéens qui doivent retenir des termes alambiqués. Alors que les élèves pour la plupart aiment lire, ils disent ne pas aimer le français. Un vrai paradoxe!

Je n'ai jamais été fan non plus du jargon et toute la technique qu'on devait ingurgiter au lycée ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Mais je n'ai pas perdu le goût de la lecture! Désormais je m'attache plus au sens du texte qu'à la technique employée par l'auteur...

14/01/2010

Les bloggeuses plus féroces que la critique

Après avoir fait un tour hier sur plusieurs blogs dédiés à la littérature, je suis tombée sur un post du Goût des livres qui faisait état d'un article de Télérama (daté du 16 au 22 janvier) sur les bloggeuses qui rivalisent avec la critique. Intitulé "Les amazones de la blogosphère", le papier indique que la lecture et les livres se partagent aussi sur la toile et que les lectrices donnent leur avis sans détour. En voici quelques extraits.

"(...) Dans cette jungle, on trouve un peu de tout: des "pros" (journalistes, libraires), mais surtout des amateurs. Ils, ou plutôt elles (car en la matière les femmes sont largement majoritaires), s'appellent Clarabel, Sylire, Cune, Cathulu, Amanda Meyre, Bellesahi, Florinette, et les noms de leurs blogs sonnent souvent comme des titres de roman ou des professions de foi: Les Routes de l'imaginaire, A sauts et à gambades, Des livres et des champs, Lignes de fuite, La Tourneuse de pages, Le Bibliomane..."

"(...) Sur leurs pages Internet, donc, des centaines (parfois plus d'un millier pour les plus prolifiques!) de billets critiques, de commentaires plus ou moins détaillés, agrémentés d'extraits et parfois d'images ou de musiques. (...) Ici, on ne tourne pas autour du pot: la critique est "cash", directe, sur le mode du "j'aime" ou "j'aime pas". Sont privilégiés l'émotion, le coup de coeur, le ressenti. Et les découvertes."

09/11/2009

Et la littérature eut enfin droit de cité au Québec

Voici un article intéressant trouvé sur le site de Courrier International relatif à l'édition de livres français au Québec pendant la Seconde Guerre mondiale: Et la littérature eut enfin droit de cité au Québec.