18/04/2014
Le club des philosophes amateurs - A. McCall SMITH
Je m'étais inscrite au challenge Alexander McCall Smith l'an passé en pensant que je réussirais à l'honorer, à savoir découvrir trois livres de deux séries imaginées par l'auteur. Mais au final je n'ai lu qu'un seul ouvrage. Un ouvrage que j'ai eu beaucoup de mal à terminer, ce qui fait que je n'étais pas du tout dans le délai imposé par Dragonfly qui, entre temps, a déménagé son blog vers une autre plateforme... Bref, c'est un challenge complètement raté, si ce n'est la découverte, plutôt sympathique, d'Isabel Dalhousie, éditrice d'une revue de philosophie qui a le don de s'intéresser généralement à ce qui ne la regarde pas.
Un soir qu'elle assiste à une représentation à l'opéra, Isabel voit un homme chuter du balcon avant de quitter la salle. Elle est l'une des dernières personnes que ce malheureux ait vu avant sa mort et elle se sent concerné par la fin tragique du jeune homme. Elle va donc mener son enquête ici et là, avec la complicité de sa nièce Cat, et Jamie, un professeur de musique.
Le jeune homme qui a chuté du balcon, Mark Fraser, travaillait dans la finance. Un milieu professionnel où tout semble permis et où il n'est pas toujours judicieux de poser des questions.
Ce roman, petite enquête légère à la sauce écossaise, était intéressant mais je n'ai pas trépigné d'impatience pour connaître le coupable. Ce n'est pas le meilleur roman policier que j'aie lu. J'essaierai cependant de lire une autre enquête d'Isabel Dalhousie et de découvrir une autre série de l'auteur.
Le club des philosophes amateurs - Alexander McCALL SMITH - Ed. 10/18 - 2006
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06/04/2014
Les dimanches poétiques (128)
"Lorsque je suis angoissée, je me rends au refuge. Nul besoin de voyager: m'en aller rejoindre les sphères de ma mémoire littéraire suffit à l'affaire. Car quelle plus noble distraction, n'est-ce pas, quelle plus distrayante compagnie, quelle plus délicieuse transe que celle de la littérature?"
Muriel BARBERY L'élégance du hérisson
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23/03/2014
Les dimanches poétiques (127)
"A propos du baiser sur la bouche, il pourrait s'être trompé, avoir mal calculé sa trajectoire en passant d'une joue à l'autre."
Milena AGUS Battements d'ailes
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21/03/2014
Le jeu des ombres - L. ERDRICH (déception)
Je n'ai pas vraiment été emballée par ce roman de Louise Erdrich alors qu'on m'en avait dit plutôt du bien et que les critiques n'étaient pas mauvaises (à se demander si les journalistes lisent bien les livres dont ils font l'éloge...). Je dirais même que j'ai été déçue par cet ouvrage et j'ai beaucoup de peine à en faire un résumé. D'ailleurs, quinze jours après l'avoir fini, je suis incapable de ressortir les prénoms des principaux protagonistes...
Ce dont je me rappelle c'est que l'action se déroule aux Etats-Unis, du côté de Minneapolis, dans une famille aux origines indiennes. Il s'agit presque d'un huis clos. La femme, qui se rend compte que son mari lit son journal intime et décide de rédiger un peu n'importe quoi dedans pour faire souffrir le dit mari. L'homme, peintre, qui aime sa femme qui ne l'aime plus et qui s'est mis à lire le journal de cette dernière. Les enfants, qui craignent leur père.
Ca nous parle en somme de la difficulté d'un couple à rester amants dans le temps. Un couple transformé par le temps qui passe et les aléas de la vie.
Je n'ai pas aimé le style de Louise Erdrich. C'est un peu décousu et ça m'a agacé. Ca manque de rythme aussi. Bref, ce fut une grosse déception.
Le jeu des ombres - Louise ERDRICH - Ed. Albin Michel - 2012
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09/03/2014
Les dimanches poétiques (126)
"Si beau, pensa-t-elle, et tout est déjà terminé pour lui. Elle ferma les yeux. Elle se sentait comme vide, et à vif. Pauvre garçon, que quelqu'un, quelque part, devait aimer, quelqu'un dont le monde s'effondrerait ce soir, quand la cruelle nouvelle lui serait apportée. Tout cet amour sans avenir désormais, foudroyé en un instant, le temps d'une chute du haut d'un théâtre."
Alexander MacCall Smith Le club des philosophes amateurs
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02/03/2014
Les dimanches poétiques (125)
"Plus jamais ils ne se dirent "je t'aime". L'amour était devenu une infirmité cachée. Les paroles qu'ils échangeaient ne débordaient plus du cadre des achats et des voeux à l'occasion des Noëls consécutifs. Ils rentraient tard du travail, lui se rendait à une partie de bridge et elle à l'église. La nuit, il leur arrivait de se blottir l'un contre l'autre, non pas par tendresse mais à cause du froid, car la maison était vieille et difficile à chauffer".
Olga TOKARCZUK Maison de jour, Maison de nuit
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22/02/2014
Une lettre d'amour...
La perspective d'un après-midi en ville avec pour objectif d'aller dans une librairie pour utiliser un bon d'achat gagné lors d'une dictée, ça vous donne du courage pour toute la semaine. On arrondit les angles avec les collègues, on se rend utile, on fait son travail. On a dans un coin de la tête cette promenade entre des rayonnages pleins de livres qui approche, qui nous fait tenir, qui donne presque des ailes.
Cette promenade c'était cet après-midi. J'attendais ce moment avec impatience. Toute la semaine ça a tourné dans ma tête. Comme une récompense après plusieurs jours d'efforts et d'attention. Et pour couronner le tout le soleil fut de la partie. Un magnifique soleil de février, juste assez fort pour chauffer le visage, caresser les joues.
Je savais que je ressortirais de la librairie avec le dernier recueil de nouvelles de Sylvain Tesson S'abandonner à vivre. J'ai entendu beaucoup de bonnes critiques sur cet ouvrage ces dernières semaines. Et puis j'avoue que j'avais été charmée par son écriture lorsque j'avais lu son témoignage Dans les forêts de Sibérie. Mais entrer dans une librairie pour moi c'est comme entrer dans un magasin de jouets pour un enfant. Chaque étagère présente plusieurs tentations... Je voulais lire depuis un moment déjà La lettre à Helga de l'Islandais Bergsveinn Birgisson et mes yeux se sont portés sur le livre au détour d'un présentoir. Il s'agit d'une longue lettre d'amour qu'un éleveur de moutons, à l'automne de sa vie, envoie à celle qu'il aima d'un amour impossible. J'aime les auteurs islandais. Leur vision de la vie et du quotidien me plaît. Ils font réfléchir aussi.
J'ai bien failli acheter un troisième livre: La prophétie des papes de Glenn Cooper. Mais je me suis dit qu'il faut raison garder. Surtout qu'en ce moment je ne lis pas très vite. Enfin, ce n'est que partie remise. Je garde le titre dans un coin de ma tête.
Toute contente de mes achats je suis ensuite partie en balade dans la ville, admirant les façades illuminées par le soleil, puis j'ai fait une halte au rayon lingerie d'un grand magasin où j'ai repéré deux ensembles ravissants, et je suis entrée chez Hema malgré la cohue et j'ai craqué pour du pain d'épices et des gaufres hollandaises au miel...
Bref, ce fut un après-midi comme je les aime, qui va me permettre d'attaquer la prochaine semaine pleine d'énergie, ragaillardie, prête à affronter tous les vents.
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