19/02/2012
Expo "Degas et le nu" à Paris
Le musée d'Orsay accueillera l'exposition "Degas et le nu" du 13 mars au 1er juillet 2012. Elle a pour objectif d'explorer l'évolution de Degas dans la pratique du nu, de ses débuts académiques et historiques à l'inscription du corps dans la modernité. Elle permettra aussi de découvrir les différentes techniques de l'artiste: peinture, sculpture, dessin, estampe et surtout pastel. Cette exposition est organisée en partenariat avec le Museum of Fine Arts de Boston et sera l'occasion pour le musée d'Orsay de sortir de très belles pièces de son fonds d'oeuvres graphiques, auxquelles s'adjoigneront entre autres des prêts exceptionnels du Metropolitan Museum of Art de New York et de l'Art Institute de Chicago.
Musée d'Orsay - 1 rue de la Légion d'honneur, 75007 PARIS - Horaires: ouvert le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche de 9h30 à 18h et le jeudi de 9h30 à 21h45. Fermé le lundi, le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre - Plein tarif: 9 et 12 euros (expo à tarif majoré). Tarif réduit: 6,50 et 9,50 euros (expo à tarif majoré)
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Les dimanches poétiques (67)
"Une fuite, la vie dans les bois? La fuite est le nom que les gens ensablés dans les fondrières de l'habitude donnent à l'élan vital. Un jeu? assurément! Comment appeler autrement un séjour de réclusion volontaire sur un rivage forestier avec une caisse de livres et des raquettes à neige? Une quête? Trop grand mot. Une expérience? Au sens scientifique, oui. La cabane est un laboratoire. Une paillasse où précipiter ses désirs de liberté, de silence et de solitude. Un champ expérimental où s'inventer une vie ralentie."
Sylvain TESSON Dans les forêts de Sibérie
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15/02/2012
Béthune, 2 minutes d'arrêt - P.-S. VAST
C'est mon premier "polar en nord" et franchement, heureusement qu'il était court! Sinon, j'aurais été tentée de l'abandonner. Ce n'est pas l'intrigue qui m'a dérangée mais plutôt le style de l'auteur. Patrick-S. Vast m'était totalement inconnu et après un petit tour sur Google j'ai vu qu'il avait un blog où il indique qu'il écrit non seulement des polars mais aussi de la science-fiction et du fantastique... Je n'ai pas pu m'empêcher de laisser un commentaire pour lui faire part de mon désappointement. Une petite critique qui lui sera peut-être utile pour son prochain roman.
L'histoire débute à la gare de Lens. Charline Wartel, jeune femme de 27 ans, est obligée de prendre le TER pour rentrer chez elle à Béthune car elle a un souci de voiture. Elle prend d'assaut un compartiment avec d'autres voyageurs et s'installe dans un fauteuil après avoir déposé ses emplettes et son sac à main sur le siège à côté. En face d'elle prend place un jeune homme d'une trentaine d'années qui la regarde avec insistance. Elle est mal à l'aise et détourne le regard.
Pour aller jusqu'à Béthune il faut 20 minutes mais épuisée par sa dure journée au travail, Charline s'endort. C'est en sursaut qu'elle se réveille et quitte la rame en catastrophe en emportant ses achats. Elle est soulagée de s'être réveillée à sa gare mais elle n'a pas entendu l'annonce diffusée par le haut-parleur: "Assurez-vous de ne rien avoir oublié dans le train". Et là une alarme se déclenche dans son cerveau. Elle a oublié son sac à main! Elle fait demi-tour et court pour essayer de le récupérer mais la rame s'ébranle quand elle arrive sur le quai.
Charline prévient le chef de gare qui lui dit qu'il va appeler son collègue pour le récupérer. Mais le sac a disparu. Pas la moindre trace sur le siège... La jeune femme repense au type qui était assis en face d'elle, persuadée que c'est lui qui s'en est emparé et elle a comme un mauvais pressentiment...
Après avoir lu ce livre je peux vous dire que je ferai super attention à mon sac quand je prendrai le train!
Béthune, 2 minutes d'arrêt - Patrick-S. Vast - Ed. Ravet-Anceau - 2011
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12/02/2012
L'Armée furieuse - F. VARGAS
Je n'avais jamais rien lu de Fred Vargas et je ne connaissais le commissaire Adamsberg qu'à travers des adaptations audiovisuelles et cinématographiques. Ce qui fait que tout au long de ma lecture il a eu les traits de Jean-Hugues Anglade (Sous les vents de Neptune) et parfois ceux de José Garcia (Pars vite et reviens tard).
Le commissaire Adamsberg est un intuitif. Alors que d'autres analysent les faits les uns après les autres, lui emmagasine les infos et les laissent mijoter dans son cerveau. Il parvient aux conclusions sans faire d'efforts, sans s'en rendre compte.
Dans ce roman il doit faire face à l'Armée furieuse, une abominable cohorte de spectres dirigée par le seigneur Hellequin qui, à intervalles réguliers, vient hanter le chemin de Bonneval, à quelques encablures du village d'Ordebec dans le Calvados. Est-ce une légende ou cette Armée furieuse existe bel et bien? Il semblerait qu'elle soit bien réelle. C'est en tout cas ce que tout le monde pense après la vision de Lina Vendermot dont la mère se fait un sang d'encre. Lina a vu quatre "saisis" de l'Armée dont trois qu'elle a pu nommer au capitaine Emeri, responsable de la gendarmerie d'Ordebec.
Quelques jours plus tard Herbier, l'un des "saisis", est retrouvé mort dans un fossé, tué d'une balle en pleine tête. Un type d'une nature pas très sympathique, du genre "viandard" comme on a coutume de dire dans le milieu de la chasse. Ses congélateurs étaient remplis de gibier tué pas toujours légalement. Le village d'Ordebec commence à se poser des questions. Et si le seigneur Hellequin venait vraiment punir les méchants?
Pendant ce temps-là à Paris, une autre affaire occupe Adamsberg. Antoine Clermont-Brasseur, riche industriel, a été retrouvé calciné dans sa Mercedes et tous les indices laissent penser que le coup a été fait par Momo-mèche-courte. Tout le monde pense ça sauf Adamsberg... Le commissaire arrivera-t-il à mettre la main sur les coupables?
Ce fut une lecture intéressante même si parfois je me suis un peu ennuyée (ou alors j'avais la tête ailleurs). Adamsberg est attachant et j'aime beaucoup ses collègues: Danglard, Veyrenc et Retancourt. Un petit reproche à l'auteur cependant. Je me suis parfois un peu perdue dans des descriptions pas toujours très claires... Ca manquait de précisions pour que ça ait l'air vraisemblable.
L'Armée furieuse - Fred VARGAS - Ed. Viviane Hamy - 2011
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Cakes aux lardons, au Cheddar et à la ciboulette
Pour égayer vos apéritifs ou bien accompagner une salade, ces petits cakes sont délicieux et pas compliqués à confectionner.
Ingrédients:
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1/2 botte de ciboulette
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50 g. de cheddar
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2 oeufs
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10 cl de lait fermenté ou de yaourt liquide (que j'ai remplacé par un mélange de yaourt brassé et de lait en respectant la quantité indiquée)
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4 cuill. à soupe d'huile d'olive
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150 g. de farine de blé ou de froment
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2 cuill. à café de levure chimique
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1 pincée de curry
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100 g. de lardons ou de bacon fumé en allumettes
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sel et poivre du moulin
Recette:
Laver la ciboulette et la ciseler. A l'aide d'une mandoline, râper le cheddar.
Dans un grand saladier, battre les oeufs avec le lait fermenté, l'huile d'olive, la farine tamisée et la levure jusqu'à obtenir un pâte lisse et homogène.
Mettre le four à chauffer à 180 °C (therm. 6)
Saler, poivrer, saupoudrer de curry et bien mélanger le tout. Incorporer le cheddar râpé, la ciboulette et les lardons.
Beurrer et fariner les moules à mini-cakes (sauf s'ils sont en silicone) et y répartir la pâte. Enfourner pour 20 minutes. A déguster encore tièdes!
11:00 Publié dans Gourmandises | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : gourmandises, gastronomie, cuisine, cakes salés, actu, actualité | Facebook |
Les dimanches poétiques (66)
- Âme ou soeur
- Jumeau ou frère
- De rien mais qui es-tu
- Tu es mon plus grand mystère
- Mon seul lien contigu
- Tu m'enrubannes et m'embryonnes
- Et tu me gardes à vue
- Tu es le seul animal de mon arche perdue
- Tu ne parles qu'une langue aucun mot déçu
- Celle qui fait de toi mon autre
- L'être reconnu
- Il n'y a rien à comprendre
- Et que passe l'intrus
- Qui n'en pourra rien attendre
- Car je suis seule à les entendre
- les silences et quand j'en tremble
- Toi, tu es mon autre
- La force de ma foi
- Ma faiblesse et ma loi
- Mon insolence et mon droit
- Moi, je suis ton autre
- Si nous n'étions pas d'ici
- Nous serions l'infini...
- Lara FABIAN Tu es mon autre
06/02/2012
Wislawa Szymborska s'est éteinte
La poétesse polonaise Wislawa Szymborska est décédée mercredi 1er février à Cracovie à l'âge de 88 ans. Prix Nobel de littérature en 1996, elle était l'auteur d'une vingtaine de recueils de poèmes plus ou moins philosophiques portant sur des questions morales de notre époque dans un style étudié. Indépendante d'esprit, elle est toujours restée à l'écart de la vie politique, comme bon nombre d'intellectuels polonais pour qui la dimension spirituelle de la vie prévaut sur le reste.
Sous une petite étoile
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Que le hasard m'excuse de le dire nécessité,
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et qu'elle-même m'excuse si malgré tout j'ai tort.
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Que le bonheur supporte que je le prenne sans façons.
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Que les morts me pardonnent ces souvenirs fanés.
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Et le temps, les univers manqués par seconde.
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Pardon à l'amour ancien si le nouveau est premier.
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Guerres lointaines, permettez ces fleurs dans le salon.
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Plaies ouvertes, excusez mes égratignures.
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Que les clameurs montant des abîmes pardonnent ce menuet.
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Et les gens dans les gares - mon sommeil matinal.
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Sois indulgent, espoir harcelé, laisse-moi rire parfois.
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Oubliez, déserts, que je n'accoure avec une cuillerée d'eau.
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Et toi, vieil épervier, toujours dans la même cage
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fixant depuis des lustres le même point dans l'espace
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veuille bien m'absoudre encore, fusses-tu empaillé.
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Pardon à l'arbre abattu pour les quatre pieds de la table.
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Pardon aux grandes questions pour les petites réponses.
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Vérité, ne fais point trop attention à moi.
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Gravité, j'implore ta miséricorde.
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Souffre, mystère de l'être, que j'arrache des fils à ta robe.
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Ne m'en tiens pas rigueur, âme, de ne t'avoir trop souvent.
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Que me pardonne le tout de ne pouvoir être partout.
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Que me pardonnent tous de ne pouvoir être chacun.
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Je sais: tant que je vis, je n'ai aucune excuse,
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car je me fais ainsi obstacle à moi-même.
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Pardonne-moi, langue, d'emprunter des mots pathétiques
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et de faire l'impossible pour qu'ils paraissent légers.
17:00 Publié dans Lecture, Livres, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : wislawa szymborska, littérature, poèmes, poésie, cracovie, pologne, actu, actualité | Facebook |