22/02/2010
Les six Napoléons - A. CONAN DOYLE
Inscrite au challenge Lunettes noires sur pages blanches chez Fashion, je me demandais quels films tirés de romans ou de nouvelles j'allais comparer. J'ai lu dernièrement L'élégance du hérisson de Muriel Barbery et je projette de voir le DVD très bientôt pour pouvoir faire une critique globale des deux.
Mais je vais commencer par tout autre chose. Ayant commandé la nouvelle Les Six Napoléons d'Arthur Conan Doyle sur le site de la Fnac le mois dernier, et ayant visionné dernièrement l'épisode correspondant des aventures de Sherlock Holmes tournées par Granada Television, j'ai décidé de comparer les deux.
Et bien je dois dire que la fiction est assez fidèle au texte de ce cher Arthur. On y retrouve les principaux protagonistes, les situations sont quasi identiques excepté qu'au début de la nouvelle, ce n'est pas Watson qui dit à Holmes de finir en vitesse son café mais Sherlock qui presse le docteur d'avaler fissa son petit noir.
Ceci étant dit, pour donner un peu plus vie à la fiction télévisée, deux ou trois petites scènes ont été ajoutées. Notamment celle qui se passe à la morgue (dans la nouvelle Sherlock, Watson et Lestrade n'y vont pas) et le moment où Sherlock Holmes et le Dr Watson surprennent Lestrade en train de jeter un oeil sur l'un des cahiers du "private detective" en rentrant à Baker Street. Mais c'est une scène fort drôle et avec le recul, je la trouve très juste et bienvenue.
La nouvelle, qui pourrait paraître un peu terne, est assez distrayante à la télévision. Donc, je vous la recommande sans hésiter une seule seconde. Jeremy Brett (dans le rôle de Sherlock) est un acteur divin et Colin Jeavons (incarnant Lestrade) est un excellent comédien lui aussi.
20:30 Publié dans Challenges | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : livres, littérature, télévision, sherlock holmes, actualité | Facebook |
21/02/2010
Les dimanches poétiques (6)
Battre la campagne - Raymond QUENEAU
Dans la prairie altier marchait un sycomore
il gardait ses moutons aux sons d'un transistor
balançant son feuillage au rythme des musiques
que jettent à tout vent les ondes téséfiques
Un agneau qu tétait engraissant ses gigots
dit: vieux voudrais-tu pas éteindre ta radio
ça fait tourner le lait de ma maman brebis
et c'est mauvais pour moi, moi qui suis son petit
Alors le sycomore prenant son transistor
l'enterre sous ses pieds que l'on nomme racines
c'est pourquoi l'on entend dans les forêts voisines
parfois au fond des bois un petit air de cor
10:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poésie, littérature, queneau, actualité, forêt, nature | Facebook |
20/02/2010
L'ami du défunt - A. KOURKOV
J'avais entendu parler d'Andreï Kourkov dans l'émission la "Grande librairie" sur France5 un dimanche matin. Il était venu présenter son dernier ouvrage Laitier de nuit. J'ai appris qu'il était Ukrainien, bien qu'il soit né en Russie. Et il s'exprime dans un bon français.
Mais plutôt que de lire son tout dernier livre, j'ai choisi L'ami du défunt. Une lecture qui s'inscrit dans le challenge Europe centrale et orientale.
L'histoire est somme toute assez banale. Un homme, sans emploi, dont le mariage touche à sa fin n'a plus envie de vivre. La lassitude s'est emparée de lui. Il décide donc de mettre fin à ses jours, mais, trop lâche pour se donner la mort lui-même (et ayant trop d'amour propre), il décide d'engager un tueur à gages. Et les tueurs professionnels ça ne manque pas en Ukraine, pays gangréné par la misère et la mafia.
ll contacte donc un "killer" par l'intermédiaire d'un ami d'enfance à qui il fait croire qu'il veut se débarrasser de l'amant de sa femme. Or, il est plutôt content que sa femme ait quelqu'un d'autre et donne sa propre photo au tueur à gages. Mais, notre homme à la trouille et par une circonstance quasi inattendue, il ne meurt pas. Et il est plutôt content de son sort, maintenant qu'il commence à reprendre goût à la vie. Mais ce qu'il n'avait pas imaginé, c'est que le tueur continuerait à le traquer... Comment éliminer ce dernier sinon d'engager un autre tueur professionnel?
Ceci étant dit, je ne vous raconterai pas la fin, chers lecteurs, car elle est pour le moins inattendue et pourrait blesser votre morale. Ce livre se lit très vite même si l'on a parfois l'impression de tourner en rond avec un verre de vodka à la main...
L'ami du défunt - Andreï KOURKOV - Ed. Points - 2003
Objectif 1/3
09:46 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : livres, littérature, romans, kourkov, actualité | Facebook |
18/02/2010
La librairie Brentano's rouvre ses portes
C'est avec horreur que j'avais découvert lors de mon dernier passage avenue de l'Opéra la librairie Brentano's fermée et mal en point. J'y étais entrée un jour pour demander Love letters de A. R. Gurney mais hélas le livre tant espéré n'était pas en rayon.
Après une liquidation judiciaire en juin 2009, la librairie centenaire a été rachetée par un homme d'affaires d'origine iranienne qui outre l'offre de livres en langue anglaise a décidé de proposer aux clients des tableaux et de la papeterie. (Je ne sais pas vous mais moi, dès qu'on me parle de papeterie, mes yeux s'illuminent!)
Pour en savoir plus, France2 en parle sur sa page livres à découvrir ICI.
12:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : livres, littérature, etats-unis, angleterre, actu, actualité | Facebook |
16/02/2010
Un chant de Noël - Ch. DICKENS
C'est un livre que j'ai lu très rapidement. Un livre, que dis-je? Un conte! Parce qu'il s'agit bien là d'un conte, la syntaxe et le ton employés par l'auteur nous le rappellent. J'ai beaucoup aimé l'aventure de Scrooge, un anti-héros attachant.
Une histoire qui pourrait arriver de nos jours à l'exception près que les esprits n'existent pas (enfin, je n'en ai pour ma part jamais vus...). Ebenezer Scrooge est un vieux bonhomme qui fait du négoce. Il vit dans une ruine, ne mange presque pas et paye son employé, le pauvre Bob, avec un lance-pierre! Et par dessus le marché il est exécrable avec tout le monde, même les membres de sa famille qui viennent lui souhaiter un joyeux Noël, son neveu en l'occurrence! Ahhh! Noël! C'est bien une période que Scrooge n'aime pas. Il n'aime pas ce grand déballage de victuailles et de gaieté qui débordent dans les rues. Pour lui Noël ce sont des sornettes et pas question de dépenser un cent pour ça!
Jusqu'au jour où le visage de son ancien associé, Jacob Marley, décédé depuis déjà quelques années, lui apparaît dans le marteau de sa porte d'entrée la veille de Noël... et quelques instants plus tard son fantôme! (mais non, chers lecteurs, je ne plaisante pas! aussi vrai que vous lisez ceci!). Le fantôme de Marley vient annoncer à Scrooge que trois esprits vont venir le hanter et que s'il ne les reçoit pas, il devra expier ses fautes dans la mort, sans trouver le repos...
C'est alors que la nuit suivante arrive l'esprit des Noëls passés, qui l'emmène en voyage à travers la nuit. La nuit d'après le fantôme du Noël présent l'emmène lui aussi observer des foyers en fête puis vient le troisième fantôme, celui des futurs Noëls...
Est-ce que Scrooge va comprendre qui il est vraiment? Va-t-il changer d'avis sur Noël?... Un conte qui est une belle leçon de vie et que parfois l'on enverrai bien à certains mal appris et gros ronchons en signant "L'Esprit de Noël"!
Un chant de Noël - Charles DICKENS - Ed. Lgf - 2009
Objectif 1/1
Objectif 1/2
17:43 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : livres, littérature, conte, dickens, actualité | Facebook |
15/02/2010
Saint Laurent Mauvais Garçon
Ma chronique de ce livre est visible ICI.
18:36 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : livres, littérature, essais, saint laurent, actu, actualité | Facebook |
14/02/2010
Les dimanches poétiques (5)
Les colchiques - Guillaume Apollinaire
Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s'empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là
Violâtres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne
Les enfants de l'école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
Qui battent comme les fleurs battent au vent dément
Le gardien du troupeau chante tout doucement
Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l'automne
08:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, apollinaire, littérature, actualité, actu | Facebook |