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09/04/2010

Expo Caravage à Rome

caravage-bacchus-malade-1593.1199116989[1].jpgJusqu'au 13 juin, les Ecuries du Quirinal à Rome accueillent une exposition consacrée au peintre Caravage (1571-1610). Il défraya la chronique en son temps non seulement par sa vie privée mais aussi par sa peinture révolutionnaire. 24 toiles sont visibles sur les 64 réalisées par l'artiste.

Ecuries du Quirinal - Via XXIV Maggio 16,  Rome - Ouvert du mardi au jeudi de 9h30 à 20h, le vendredi de 9h30 à 23h, le samedi de 9h à 23h et le dimanche de 9h à 22h - Plein tarif: 10 euros. Tarif réduit: 7,50 euros.

07/04/2010

Lettre ouverte au ministre de l'Education nationale - S. GRANDSERRE

41Q4x85wJqL._SL500_AA300_[1].jpegJ'ai terminé il y a quelques jours la lecture de la Lettre ouverte au ministre de l'Education nationale signée Sylvain Grandserre, professeur des écoles à Montérolier (Normandie). Vous avez peut-être déjà entendu parler de lui puisqu'il participe régulièrement aux Grandes Gueules sur RMC.

Notre instit fait un constat en vingt points sur l'enseignement en primaire. Il relève les aberrations du système éducatif français et à la fin de chaque chapitre (très court), il propose des solutions.

Il évoque ainsi la suppression des cours le samedi matin, les programmes scolaires, les associations périscolaires, les syndicats, le service minimum, les RASED, les évalutations en CM2, la formation des enseignants...

Le style est concis et il ne parle pas la langue de bois, c'est le moins qu'on puisse dire. Un livre destiné aux enseignants et à ceux qui voudraient en savoir plus sur le mal dont souffre l'Education nationale.

Lettre ouverte au ministre de l'Education nationale - Sylvain GRANDSERRE - Ed. Chronique Sociale - 2010

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Sylvain Grandserre

05/04/2010

Questionnaire de Proust

Le questionnaire de Proust circule sur la blogosphère littéraire ces temps-ci. Je me prête au jeu. Vous en saurez ainsi un peu plus sur ma personnalité et sur mes goûts...

Le principal trait de mon caractère: la sensibilité

La qualité que je préfère chez un homme: la franchise

La qualité que je préfère chez une femme: la franchise

Ce que j'apprécie le plus chez mes amis: leur humour

Mon principal défaut: l'impatience

Mon occupation préférée: lire (et/pour voyager)

Mon rêve de bonheur: vivre dans un chalet à la montagne dans lequel j'aurais fait monter une bibliothèque sur mesure

Quel serait mon plus grand malheur: devoir quitter mon pays pour des raisons politiques

Ce que je voudrais être: moi, et c'est déjà pas mal

Le pays où je désirerais vivre: l'Autriche

La couleur que je préfère: le bleu

La fleur que j'aime: la rose trémière

L'oiseau que je préfère: la pie

Mes auteurs favoris en prose: Singer, Delerm, Orsenna, d'Ormesson, Hesse, Odojewski...

Mes poètes préférés: Apollinaire, Szymborska

Mes héros dans la fiction: Robert Langdon, Sherlock Holmes

Mes héroïnes favorites dans la fiction: Pénélope

Mes compositeurs préférés: Chopin, Strauss, Schubert

Mes peintres favoris: Claude Monet, Arcimboldo

Mes héros dans la vie réelle: Jean-Paul II, Martin Luther King

Mes héroïnes dans l'histoire: Mère Teresa, Aung San Suu Kyi

Mes noms favoris: livre, lecture, espoir

Ce que je déteste par dessus tout: les tripes à la mode de Caen, les chauffards et les hypocrites

Personnages historiques que je méprise le plus: Hitler et Ahmadinejad

Le fait militaire que j'admire le plus: le Débarquement des Alliés en 44. Sans eux je ne serais vraisemblablement pas là aujourd'hui en train de répondre à ce questionnaire

La réforme que j'estime le plus: l'abolition de la peine de mort

Le don de la nature que je voudrais avoir: le don de voler

Comment j'aimerais mourir: vite, sans m'en apercevoir

Etat présent de mon esprit: plutôt serein

Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence: celles de ceux que j'aime

Ma devise: la chance sourit aux audacieux

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04/04/2010

Un écrivain à l'ego surdimensionné

J'en suis restée baba! J'ai appris ce matin en faisant un tour sur le blog de Mango que Cynthia avait reçu des mails véhéments de la part d'un auteur dont elle n'a pas aimé le livre. C'est une critique publiée il y a quelques jours qui lui a valu ce déferlement "d'amabilités".

Je ne citerai pas le nom de cet écrivain que je qualifierai de "mal appris". Je ne veux en aucun cas lui faire de la pub. Il ne mérite pas que l'on s'intéresse à lui. Le citer serait lui faire trop d'honneurs.

Cela m'incite à m'interroger sur le travail de ce monsieur et sur la liberté d'expression (chose dont il n'a jamais entendu parler, ça ne fait pas de doute). Pourquoi publie-t-il ses textes s'il n'accepte pas la critique? Il doit bien se douter que sa prose ne peut pas plaire à tout le monde, ce serait trop facile et pour le moins ennuyeux (non?). Et si ma mémoire est bonne, nous vivons en démocratie. Si le monsieur n'est pas content des avis de la blogosphère, qu'on l'envoie faire un tour en Russie ou en Chine à coups de pied dans le derrière. La critique y sera uniforme et lui peut-être au fond d'une prison!

Les dimanches poétiques (12)

Les moines - Emile Nelligan

Ils défilent au chant étoffé des sandales,

Le chef bas, égrenant de massifs chapelets,

Et le soir qui s'en vient, du sang de ses reflets

Mordore la splendeur funéraire des dalles.

Ils s'effacent soudain, comme en de noirs dédales,

Au fond des corridors pleins de pourpres relais

Où de grands anges peints aux vitraux verdelets

Interdisent l'entrée aux terrestres scandales.

Leur visage est funèbre, et dans leurs yeux sereins

Comme les horizons vastes des cieux marins,

Flambe l'austérité des froides habitudes.

La lumière céleste emplit leur larqe esprit,

Car l'Espoir triomphant creusa les solitudes

De ces silencieux spectres de Jésus-Christ.

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Abbaye de Sénanque (Vaucluse)

02/04/2010

33, chemin de la Baleine - M. BEAUDOIN

3101[1].jpegUne lecture émouvante. C'est comme cela que je qualifierai 33, chemin de la Baleine de Myriam Beaudoin.

On y suit deux histoires d'amour en parallèle. La plus importante, la plus forte, est contenue dans des lettres qu'un homme apporte à une vieille dame vivant dans une résidence pour personnes âgées. Une mamie qui n'a plus toute sa tête mais dont le passé refait surface lorsque l'inconnu lui lit cette correspondance. L'histoire d'amour a d'étranges similitudes avec la vie de la vieille dame. Une histoire qui finit mal pour elle et qui m'a presque arrachée une larme lorsque j'ai tourné la dernière page du livre. Mais si l'histoire d'amour de la vieille dame se termine mal, ce livre est plein d'espoir pour l'inconnu...

On souffre avec la rédactrice des lettres qui attend le retour de son mari écrivain parti s'isoler sur l'île aux Coudres afin de terminer son dernier roman. Elle l'aime de toute son âme et ne comprend pas qu'il ne lui donne aucune nouvelle... Que cache ce silence?

Myriam Beaudoin arrive à nous tenir en haleine du début à la fin et j'ai parfois eu envie de sauter des passages pour connaître la suite.

Je vous le recommande. Une bien belle lecture. 

33, chemin de la Baleine - Myriam BEAUDOIN - Ed. Léméac - 2009

La-plume-Quebecoise[1].jpegObjectif 1/4

31/03/2010

Revoir Big Ben

29740166[1].jpegElle en avait assez de l'attendre. Dans sa petite valise à roulettes, elle glissa quelques vêtements, ses produits de beauté, sa trousse de toilette, deux paires de chaussures, les chargeurs du téléphone portable et de l'appareil photos et son livre préféré. Elle pourrait attraper le dernier vol pour Londres. Finalement, les Italiens, ce n'était pas pour elle. Pas plus que l'Italie. Elle avait hâte de revoir Big Ben, la Tamise et le Parc de Clapham où elle avait tant joué dans son enfance avec ses frères, David et Peter.

Il faisait très chaud dans la rue Mezzogiorno. Cécilia fila très vite d'un bout à l'autre en humant l'odeur de lavande qui se dégageait du sol. Les commerçants venaient de lessiver leurs pas de porte. Elle fit signe à un taxi de s'arrêter. Deux heures plus tard elle embarquait pour l'Angleterre.